La cigarette électronique connait chaque jour une popularité plus grandissante. Les magasins de vape poussent ainsi un peu partout en Europe ou à l’étranger. Déjà en 2014, en France, on en dénombrait 2500 dont 800 en région parisienne. De quoi trouver résistances, e-liquides et e-cig aux quatre coins de sa rue ! Il y a lieu de partir à la découverte des raisons de cette tendance.
Les raisons sanitaires et psychologiques
La cigarette électronique est presque perçue comme un produit de santé. En effet, elle est employée dans le sevrage tabagique. Son utilité ainsi avérée et compte tenu du nombre de fumeurs, les magasins de vape viennent répondre à une demande sanitaire.
Suivant le rapport ETINCEL de 2014, les utilisateurs réguliers de la cigarette électronique sont estimés à plus d’un million. Dans ledit rapport, il est spécifié que « tous les vapoteurs réguliers sont ou ont été fumeurs : la cigarette électronique semble ainsi constituer, du moins pour le moment, plutôt une solution de sortie ou un prolongement du tabagisme qu’une porte d’entrée ». Des années après, les résultats de cette étude sont toujours d’actualité. Beaucoup de fumeurs de tabac traditionnel optent de plus en plus pour la cigarette électronique dans le but d’arrêter de fumer.
Ce désir d’arrêter de fumer coïncide avec la croyance en ce que la cigarette électronique est à même de les aider à arrêter le tabac sans changer grande chose à leur habitude.
La rentabilité des magasins de vape
Il n’y a aucun doute, créer un magasin de vape est d’abord gouverné par l’ambition de faire des profits économiques. La raison de la prolifération des magasins de vape serait notamment la richesse du secteur. En effet, en 2011, le commerce de la cigarette électronique a généré un chiffre d’affaires évalué à environ deux milliards de dollars dans le monde. En France, le business du tabac en général rapporte 18,2 milliards d’euros par an. Suivant une étude menée par l’observatoire français des drogues et des toxicomanies et sanctionnée par la publication du rapport ETINCEL, les utilisateurs réguliers d’e-cig sont estimés en moyenne à 1,5 million.
L’étude Xerfi prédisait en 2017 à propos du marché des cigarettes électroniques, qu’il allait atteindre 500 millions d’euros en 2020. Ce seuil prédit par l’étude Xerfi a déjà été atteint et dépassé jusqu’au double depuis 2018. De plus, une enquête a été menée en France par le cabinet britannique ECigIntelligence. Ladite enquête révèle que le chiffre d’affaires moyen déclaré par les magasins de vape est en moyenne de 15 000 euros par mois. Il apparait clairement qu’il s’agit d’un secteur à fort potentiel économique qui suscite l’engouement chez tous : d’où la prolifération des magasins.
Cigarette électronique, un marché qui résiste à la crise sanitaire
L’autre raison qui pourrait justifier la prolifération des magasins de vape est le fait qu’il s’agisse d’un commerce qui ne soit pas affecté par la crise sanitaire. En début d’année 2020, le marché de la cigarette électronique a reçu un coup de par la survenance de la crise sanitaire liée au coronavirus. Ainsi, en mars 2020, aux États-Unis par exemple, le gouvernement avait annoncé un confinement général sur tout le territoire, obligeant les établissements à fermer.
Cependant, le 18 mars 2020, le gouvernement a reconnu les boutiques de cigarettes électroniques comme étant des commerces de première nécessité. Dès lors, les différentes enseignes ont pu rouvrir leurs portes tout en prenant le soin d’adopter des mesures nécessaires. De ce fait, le marché de la cigarette électronique est l’un de ces marchés qui résiste à la pandémie du coronavirus.
Que retenir ? La tendance à la hausse du nombre de vape shop dans le monde peut s’expliquer par des raisons économiques. Ces magasins répondent à une demande de plus en plus élevée.
