Le ministre de la Santé, M. François Braun, intervenait le 3 mai 2023 dans le cadre de l’émission le grand jury. Pendant une heure, il était face aux représentants des médias LCI, RTL et Le Figaro, et discutait sur les questions liées à l’addiction au tabagisme. Lors de son allocution, le ministre fit une déclaration choc qui a tenu en émoi les utilisateurs de la cigarette électronique. Ces propos se sont répandus comme une traînée de poudre sur les réseaux sociaux et certains l’ont pris comme une réplique venant d’une organisation anti tabac.
François Braun : un bon client mené à la baguette par l’alliance contre le tabac
La déclaration du ministre de la Santé sur les puffs est plus que magistrale. C’est digne du script sorti tout droit des films de Bollywood. Pour bien exécuter une manœuvre d’intoxication et de désinformation, il faut savoir choisir sa cible. Dans le cas d’espèce, M. Braun fait office du client idéal. Il ne maîtrise absolument rien de tout ce qui est relatif au dossier tabac.
Il y a environ 4 mois, il affirmait sur France Info que : le tabac tue encore 45 000 personnes par an. Une statistique qui est très loin de la réalité, car le chiffre exact est 75 000. Une nette différence de 30 000 qui passe pour du sensiblement égal à zéro aux yeux de M. Braun. À propos de cette bourde du ministre, une rumeur circulerait faisant état que ses équipes lui auraient refilé sciemment une information erronée.
Paru complètement dans les choux sur le sujet à la face de toute la France, le ministre de la Santé est devenu une cible légitime pour les organismes anti tabac. Ceux-ci se présentant comme des spécialistes de la lutte contre le tabac parviennent aisément à l’enfumer. Avec leur statut de « spécialiste », ils répandent auprès du Ministre des fake news bien costumées. M. Braun se retrouve ainsi à partager malgré lui et en toute sincérité des informations erronées. Cela donne matière à réfléchir lorsqu’on sait que des fausses données pourraient façonner la prise d’importantes décisions politiques.
Quel est le véritable problème avec les puffs ?
Par définition, les puffs sont des cigarettes électroniques jetables. Elles sont à usage unique, et contiennent du plastique, une résistance et une batterie. Après l’utilisation, elles deviennent des déchets plastiques et électroniques qui ne devraient pas être jetés n’importe où. Ce n’est carrément pas bon pour la préservation de notre planète et la lutte écologique qui dure depuis quelques années.
Sur le plan environnemental, tout le monde est unanime sur l’aberration écologique que représentent les puffs surtout avec leur batterie au lithium. Ce qui est tout de même étrange, c’est la véhémence avec laquelle l’alliance contre le tabac dénonce cet aspect négatif des puffs. Lorsqu’on sait qu’il y a quelques années, personne ne s’était dressé contre les flaconnages à 10 ml imposés par la PTD. Pourtant, un flacon de 100 ml, c’est 7 fois moins de déchets plastiques que 10 flacons de 10 ml.
Malheureusement, les anti-tabacs ne sont pas en mesure de faire ce simple constat pour une situation qui concerne la totalité du marché. Ils ne sont bons qu’à discréditer les puffs. Lorsqu’ils mettent en avant l’aspect environnemental, ce n’est qu’une farce grotesque et un prétexte. Ils cherchent en réalité à présenter la vape comme une menace plutôt qu’une solution pour le sevrage tabagique. C’est en sabordant ainsi l’information, qu’ils ont pu enfumer le ministre. En conséquence, les médias affichent dans les gros titres que les puffs doivent être interdits pour des raisons sanitaires.
La vape serait un aller simple vers le tabagisme : une fausse déclaration
Le vapotage est une habitude connue chez les jeunes depuis bien longtemps. De sérieuses études ont d’ailleurs été menées, afin de mesurer l’impact de cette pratique auprès de cette classe de la société. Dans le rapport d’étude publié par OFDT et INSERM, il ressort que la population de jeune qui vape est inférieure à celle qui fume. Aussi, ceux qui essayent au premier coup la vape sont moins enclins à devenir des fumeurs. Tout le contraire de l’effet passerelle que M le ministre essaye de nous faire croire.
Aux États-Unis, il a été prouvé que la vape était à l’origine de la chute du tabagisme dans le cercle des jeunes. En effet, l’utilisation du tabac est passée en dessous de 2 % alors qu’en France, elle a chuté à 25 %. Dire de ce pas que les puffs conduisent la jeune génération vers le tabagisme n’est qu’une pure aberration. Ce n’est qu’une propagande à laquelle s’accroche l’alliance contre le tabac pour jeter du discrédit sur les cigarettes électroniques jetables.
Cette tromperie volontaire doit connaître un terme au regard des chiffres que publient Santé Publique France. En se référant à ses données, on constate que le fléau du tabagisme est en baisse continue auprès de la tranche de 18 à 24 ans. De quoi faire réfléchir le ministère de la Santé, les députés et les sénateurs.
Les propos de M. François Braun ne s’appuient sur aucun fondement scientifique
En déclarant que les puffs étaient un vecteur vers le tabagisme, le ministre faisait référence à un sondage réalisé par l’alliance contre le tabac en collaboration avec l’Institut BVA. Un sondage qui ne mérite pas d’être relayé. Cela n’étonne quand même pas venant d’une organisation anti tabac et d’un ministre à la ramasse sur le sujet. Ils font la propagande d’un sondage construit sur la crédulité pour la rendre plausible afin de faire passer la tromperie au nez et à la barbe du public non averti. Ce qui choc le plus, c’est le silence des chercheurs spécialistes sur la question.
Les études sérieuses provenant d’institutions crédibles ne manquent pourtant pas. Pour quelles raisons la prise de décision politique dans l’intérêt général doit s’appuyer sur un sondage douteux aux résultats farfelus ? Ça frôle le délire. De plus, aucun média n’a jugé digne d’intérêt de vérifier les propos du ministre. La presse, se serait-elle rangée d’un côté ? S’est-elle fait enfumer pour ne pas mettre à nu les inepties que prône l’alliance anti tabac à travers son écran (M. Braun) ?
Fort heureusement certains médias ont publier des articles se questionnant sur la véracité des propos du ministre et sont même aller chercher le contre-point. Et si les puffs ne faisaient finalement pas reculer le tabagisme chez les jeunes ? Ces articles semblent s’appuyer sur un dossier publier par un célèbre site e-commerce de vape mais qui, même si on peut questionner son objectivité à le mérite de citer des sources scientifiques valables.
Les anti tabac ne représentent qu’une faible minorité
Ceux qui se proclament comme défenseur de la lutte contre le tabac ne représentent pas un grand nombre à part eux-mêmes. Leur groupe est composé de bureaucrates retraités et de salariés qui font du tabagisme leur fonds de commerce. En réalité, la vape est apparue comme une menace sérieuse à leur business, car elle pourrait exterminer le tabagisme à long terme. Raison pour laquelle ils ont recours à toutes les méthodes de sabordage de l’information pour semer la confusion et le doute dans les esprits.
L’une des organisations anti tabac est allé jusqu’à proposer un programme ambitieux qui visait à réclamer des centaines de millions d’euros. Elle ne s’arrête pas là dans sa dérive. L’organisme prévoit de sanctuariser les subventions pour une quinzaine d’années en étant à la baguette. Ces vils individus, qui prétendent défendre la société civile, n’ont d’yeux que pour leurs intérêts personnels.
L’alliance contre le tabac n’hésite pas à brimer les contradicteurs, écarter tous les débats scientifiques, propager des fake news et manipuler l’opinion publique. Ce sont les traits propres à leur mode opératoire.
Rappels sur les cigarettes électroniques jetables
Les cigarettes électroniques jetables sont apparues pour la première fois aux États-Unis. Dans la foulée, certains fabricants ont commencé à proposer de la nicotine synthétique, puis un marché noir s’est développé avec les dérivés de produits chinois. Du côté de l’hexagone, la vente des puffs est proscrite aux mineurs. Ces derniers parviennent quand même à s’en procurer avec la complicité de quelques commerçants et sur des sites douteux.
Il est aussi important de mentionner que la teneur en nicotine des puffs varie selon la nature du e-liquide et le type de kit. Un critère sur lequel l’alliance anti tabac joue habilement pour discréditer toutes les puffs et les présenter comme un facteur menant les jeunes au tabagisme.
Qu’est-ce qui constitue en réalité le vrai problème : la vape ou la clope
On ne peut s’empêcher d’être surpris lorsqu’on constate que les anti tabac ne militent pas pour l’interdiction de la cigarette. Pourtant, le nombre de jeunes qui fume au quotidien dépasse de 4 fois ceux qui vapent. De plus, ce n’est plus un secret que le tabac tue en raison de la teneur en éléments toxiques (monoxyde de carbone, plomb). Aussi, les rapports d’études de Santé Publique France, OFTD et INSERM, mettent en évidence que plus les jeunes fument moins ils vapent. Malheureusement, le ministère de la Santé semble ne pas voir ces statistiques. Interdire la clope, c’est renoncer à 17 milliards d’euros de taxe.
Ministre enfumé, et ce n’est pas tout…
On parle sans arrêt de l’enfumage du ministre de la Santé par l’alliance contre le tabac, mais un autre fait devait plus nous préoccuper. Il s’agit des propos de l’académie de médecine. Ils sont allés jusqu’à affirmer dans un communiqué que les puffs vont conduire les jeunes à fumer. Des propos difficiles à concevoir tant ils viennent d’un établissement de médecine. C’est triste lorsqu’on voit jusqu’à quel point l’alliance contre le tabac est prêt à aller. Certains élus ont même rejoint la danse. Le premier demeuré soutiendra son idée en citant l’académie comme référence. On attend de voir ce que sera le prochain scandale sanitaire.