Le tabagisme demeure un défi de santé publique persistant en Europe, malgré les nombreuses initiatives et campagnes de sensibilisation. Dans cette quête continue pour un continent sans fumée, les vapoteurs européens font entendre leur voix, appelant le gouvernement belge à placer la réduction des risques au sommet de son programme de santé. Retrouvez ici une analyse des contours de cet appel et sa pertinence à une époque où le tabagisme continue de croître malgré une meilleure connaissance de ses risques.
L’appel de la World Vapers’ Alliance
Dans le cadre du programme de travail de la présidence belge, Politico a dévoilé cinq priorités majeures en matière de santé, englobant la résilience des systèmes de santé, l’égalité en matière de santé, et la santé de la population. Face à ces défis, les membres européens de la World Vapers’ Alliance exhortent le gouvernement belge à intégrer la réduction des risques comme une priorité essentielle.
Il s’agit d’une organisation internationale qui représente les intérêts des utilisateurs de produits de vapotage (cigarettes électroniques). Elle a pour mission de promouvoir les avantages de la vape en tant qu’alternative aux produits du tabac traditionnels, tout en défendant les droits des vapoteurs à travers le monde.
Michael Landl, directeur de la World Vapers’ Alliance, souligne la nécessité de placer la réduction des méfaits du tabac au cœur des préoccupations de l’UE en matière de santé. Avec plus de 1,3 milliard de fumeurs dans le monde, dont 88 millions dans l’Union européenne, Landl plaide pour une approche proactive afin de contrer la première cause évitable de décès dans l’UE.
Une lutte lente mais progressive
Les chiffres alarmants liés au tabagisme soulignent l’urgence d’actions efficaces. Alors que plus de 1,3 milliard de personnes fument à travers le monde, la menace du tabac demeure un défi majeur pour la santé publique, nécessitant des stratégies innovantes pour inverser la tendance. En Europe, 18 % des femmes consomment encore du tabac, soit nettement plus que dans toute autre région de l’OMS. En Belgique, les fumeurs quotidiens représentaient 15 % de la population en 2018.
Selon le rapport mondial de l’OMS sur le tabagisme en 2021, de nombreux pays progressent dans la lutte contre le tabac et ses effets nocifs. La Suède et le Royaume-Uni sont des exemples positifs ayant adopté des politiques de réduction des risques. En particulier, la Suède a réduit sa taxe sur le snus, un produit du tabac sans fumée traditionnel, avec des résultats prometteurs.
Des actions concrètes proposées par La World Vapers’ Alliance
La World Vapers’ Alliance préconise l’autorisation des e-liquides aromatisés et la réduction des taxes sur les produits à faible risque. Ces mesures, inspirées des succès suédois et britanniques, sont considérées comme les moyens les plus efficaces pour encourager l’abandon du tabac.
L’organisation souhaiterait voir le gouvernement belge suivre l’exemple suédois, mettant en avant la réduction des risques comme un moteur essentiel vers une Europe sans fumée. De même, elle souligne l’impact potentiellement positif sur la mortalité évitable en Europe, cet appel invite à une collaboration proactive dans la lutte contre le tabagisme.
Parmi les actions concrètes menées par la World Vapers’ Alliance dans la lutte contre le tabac en Europe, vous avez une ressource complète, sous la forme d’une fiche d’information. Elle présente les recherches disponibles sur le vapotage et la réduction des méfaits du tabac. Cette initiative vise à approfondir la compréhension collective du sujet et à encourager des approches informées dans la lutte contre le tabagisme.
En somme, la lutte contre le tabagisme nécessite une vision novatrice et des actions concrètes à mettre en place. En priorisant la réduction des risques, le gouvernement belge pourrait jouer un rôle déterminant dans la création d’une Europe sans fumée.