Le tabagisme constitue aujourd’hui un grand fléau mondial qui laisse de lourdes conséquences sur la santé des fumeurs. Ainsi, la plupart des pays mettent en œuvre des politiques allant dans le cadre de la lutte contre cette calamité. En Belgique, le conseil supérieur de la santé recommande aux autorités gouvernementales l’instauration de la vapeen guise d’alternative. Focus !
Le rapport du Conseil Supérieur de la Santé (CSS) belge
Sur la base de nombreuses investigations et une interrogation menée par le Service public fédéral (SPF), le CSS a décidé de revoir son rapport de 2015 qui est référencé CSS 9265. Ce dernier concerne en particulier l’état des lieux de l’utilisation de la cigarette électronique aussi appelée la vape ou l’e-cigarette. Cette version actualisée du rapport est subdivisée en 5 grandes sections. Elles portent principalement sur :
- les aspects normatifs et législatifs du sujet,
- les appareillages et les e-liquides,
- les diverses réponses aux questions posées et des recommandations,
- les groupes spéciaux constitués des individus avec une sensibilité psychologique,
- les avantages et les inconvénients associés à la pratique de la vape,
- quelques conclusions basées sur les diverses réponses apportées aux questions posées.
En ce qui concerne l’avant-dernier point, une étude exhaustive de la position des institutions nationales et internationales est présentée en annexe 1. Ainsi, il est démontré surtout à ce niveau la complexité de la problématique portant sur la cigarette électronique.
Les messages les plus importants
Cette publication du CSS met en exergue certains messages clés, lesquels orientent plus tard les recommandations. D’abord, il s’agit des risques liés à la vape utilisée avec ou sans nicotine. Il vient à la conclusion que la vape constitue à un certain point de vue, un danger potentiel. La cigarette électronique est constituée de substances dont les renseignements sur leur nocivité font défaut, puisque les données de projection restent insuffisantes et inefficaces.
Par conséquent, la vape ne doit en aucun cas être recommandée aux jeunes non-fumeurs. Par la suite, une analyse comparée montre que la vape est relativement moins toxique que le fait de fumer. Ainsi, elle constitue une parfaite alternative au tabagisme, surtout pour les fumeurs. Elle peut servir d’aide à une désintoxication tabagique. La vape devrait donc selon ce document, être traitée comme telle par les autorités publiques.
Par ailleurs, l’accès aux cigarettes traditionnelles devrait être davantage restreint au profit de la disponibilité des e-cigarettes. Le nicotinisme selon le CSS belge serait fortement corrélé à la vulnérabilité sociale. Il toucherait donc davantage les prisonniers, les personnes atteintes de troubles neuropsychiatriques, les personnes ayant un faible niveau d’instruction, les individus à faible revenu… La vape pourrait donc orienter les politiques du gouvernement pour porter une certaine aide à ces groupes vulnérables.
Les décisions finales
Enfin, le CSS belge prône que cette politique couvre aussi bien la réduction du tabagisme que celle du vapotage ainsi que la prise de substances toxiques. Par ailleurs, les données recueillies démontrent que la vape peut présenter des avantages pour le bien-être des fumeurs. Elle est malgré tout déconseillée aux non-fumeurs et principalement la couche juvénile. En outre, la prévalence du tabagisme chez les personnes utilisant le vapotage est actuellement un sujet d’étude.